Mais, au fait, de quoi avons-nous "vraiment" peur?
Ca fait des mois que je travaille sur ce sujet, en multipliant les points de vues et les approches. Approches psychanalytiques, sociologiques, anthropologiques, littéraires, artistiques, théologiques, philosophiques...
Il est facile d'illustrer les sentiments visuellement par dessins, photos etc... Concernant la peur, peu évident d'être exact et de bien signifier. Je pense à Dante et sa descente aux cercles de l'enfer avec Virgile comme guide, aux dragons, ogres et monstres qui ont peuplé notre petite enfance, à la littérature fantastique. Me viennent des images de Jérôme Bosch, du Greco, de Goya, de Soutine, le cri de Munch et la puissance viscérale des corps souffrants de Francis Bacon. La peur, c'est tout ça, mais c'est encore au-delà de ça. La peur est indicible et inmontrable. La peur est tapie au font de nous. Elle s'alimente de nos croyances et de nos vulnérabilités.
Peur de la mort, peur de la vie, peur de l'avenir, peur du changement, peur de ne pas être à la hauteur...Thérapeutes et coachs oeuvrent chacuns à leur manière à dénouer une à une ces peurs pour permettre à leurs clients d'avancer, d'oser, de grandir, de s'épanouir et d'aller à la rencontre d'eux-même dans leur pleine puissance.
Merci au Docteur Dominique Steimlé avec qui je travaille sur le thème de l'argent, de m'avoir envoyé le texte radical de Mendela. J'agrée sans réserve à ce point de vue :
Nelson Mandela, discours d’investiture à la présidence d’Afrique du Sud, 1994