D'abord, faire porter la responsabilité de notre colère aux autres :"tu aurais du...c'est à cause de toi que!...", au risque de les braquer, de les faire fuir ou de stimuler une colère réactive chez eux. On tente de se débarrasser de notre trop plein de tension sur les autres. Ca soulage, mais ce soulagement est de courte durée et il y a un prix relationnel à payer.
Laisser éclater notre colère, sans avoir pris le temps de l'examiner et de comprendre son temps et le message qu'elle nous fait passer. Sans prendre en compte non plus toutes les conséquences d'une expression non maîtrisée de la colère. La colère peut nous entraîner là où on ne veut pas aller.
Réprimer notre colère. Si on le fait le problème de la satisfaction de nos besoins reste entier. La colère resurgira plus tard, ou bien par d'autres voie, à notre détriment ou à celui des autres. La mine n'est pas désarmorcée.
Nos émotions nous appartiennent en propre, nous en avons la responsabilité, autrui n'est qu'un stimulus. Nous avons toujours une large palette de réponses aux stimuli, libre à nous de les utiliser ou non.