« Les hommes sont le principal levier de l’égalité professionnelle ! » Ce credo à l’origine de la création d’Happy men, Antoine de Gabrielli l’étaye de multiples constats. Alors qu’ils sont encore très majoritaires aux postes de pouvoir dans les entreprises, « plus de 70% d’entre eux » pensent encore que les inégalités au travail n’existent plus. Un « énorme problème », concède le fondateur de Mercredi-c-papa. Qui ajoute que quand on interroge les femmes* sur les principaux freins à leur évolution professionnelle, elles citent d’abord les préjugés des hommes sur la gent féminine dans le travail. Puis ce fameux présentéisme à la française, qui récompense davantage la présence physique que les résultats objectifs. Et qui entrave de fait leur progression, elles qui assument encore 80% des tâches domestiques et des soins aux enfants. « Les femmes ne peuvent pas être plus investies dans la vie professionnelle si les hommes ne le sont pas plus dans la sphère privée », rappelle Antoine de Gabrielli.
Commentaires